Alter Ego de Château Palmer 2015 en caisse bois d’origine.

Ce Grand Vin de Bordeaux d’appellation Margaux est le second vin du Château Palmer, troisième Grand Cru Classé de Margaux. Cette caisse en bois de six vins Alter Ego de Palmer 2015, nous l’avons acquise en « achat primeur ». Le millésime 2015 était très prometteur et annoncé comme un grand millésime pour le vin. Depuis, nous acquérons régulièrement des vins lors des ventes en primeur qui ont lieu entre juin et août, chaque année.

Le pont de pierre est un pont à voûtes en maçonnerie franchissant la Garonne à Bordeaux. Il permet de relier le centre-ville au quartier de La Bastide, sur la rive droite.

Des vins conserver dans les meilleures conditions

À la réception des vins, deux ans plus tard, il était hors de question de prendre le moindre risque ! En effet, la conservation d’un vin ne peut pas être laissée au hasard. Quand on a l’intention de déguster ses vins ou de les proposer à l’achat au meilleur moment, on investit dans de bonnes conditions de stockage. Retrouver mes conseils en matière de stockage.

Le bon moment pour déguster un vin, c’est lorsqu’il a atteint une certaine maturité. Les arômes et la texture du vin ont évolué avec le temps, ils se sont développés pour atteindre une période d’apogée. Pour les Grands vins le bouquet du vin laisse apparaître des saveurs complexes liées :

  • aux cépages et au terroir d’origine (arômes primaires)
  • aux techniques de vinification (arômes secondaires)
  • à l’élevage et l’évolution de l’ensemble des arômes avec le temps (arômes tertiaires).  

Nous avons opté pour le service Icave qui permet de déposer des bouteilles à l’unité ou en caisse bois et de les conserver dans leurs caves, aux caves des Montquartiers.

  • Un espace sécurisé  avec gardiennage, système dalarme et videosurveillance.
  • Des conditions optimums pour la conservation du vin :

    • température parfaite se situant entre 12 et 13 degrés,

    • hygrométrie parfaite : 80% d’humidité,

    • Abscence de vibration,

    • Protection des étiquettes grâce à un film plastique sur chaque bouteille, lorsqu’elles sont sortie de leur emballage d’origine.

  • Une technologie fiable et efficace : Chaque bouteille ou caisse a sa puce RFID pour une parfaite géolocalisation et traçabilité des bouteilles.

Ça veut dire quoi : « acheter en Primeur » ?

Le principe des achats « Primeurs » , c’est que les châteaux de Bordeaux (à l’origine, maintenant toutes les régions s’y sont mises) nous donne l’opportunité d’acquérir des vins de la récolte précédente. C’est-à-dire qu’en juin 2016, nous avons eu la possibilité qu’acheter les primeurs 2015.

Ok, mais les Grands Bordeaux, ceux qui ont vocation à vieillir, à se bonifier avec le temps pour devenir des vins d’exceptions dont on n’oubliera pas la dégustation, n’ont-ils pas un processus de vinification suivit d’un long élevage en barrique, les fameux fûts de chêne français !?

Du coup, si la récolte est en septembre, comment peut-on acheter des bouteilles qui sont censées maturer en fût de chêne jusqu’à 18 mois, en moyenne !? Sois jusqu’en mars-juin de la deuxième année suivante celle de la récolte ! 

La fabrication du vin du raisin au vin « primeur »

En général, la récolte à Bordeaux pour la production de vins blancs secs et vins rouge, s’étend de septembre à mi-octobre, selon les variétés de raisins (cépages) et les terroirs.

De la récolte à l’obtention du vin de goutte

  • La récolte des raisins sur pied, par parcelle : des 1/2 journée qui se répètent quotidiennement jusqu’à ce qu’on ait récolté l’intégralité des grappes de raisin du château.
  • Retour au Chaï pour passer la récolte à l’érafloir : cette machine permet de séparer les baies des rafles (partie de la grappe qui porte ces grains).
  • Puis, sur la table de tri pour ne garder que les baies de raisin de meilleures qualités, sains, mûrs et conforme à l’exigence du château. Le reste est éliminé. Cette étape est manuelle et effectuée par plusieurs personnes qui s’affairent des deux côtés du tapis de tri qui peut s’étendre jusqu’à 8 mètres de longueur. 
  • On enchaîne avec le Foulage : les baies de raisin passent au fouloir pour être éclaté. Le jus des grains est libéré. Le jus, les peaux et les pépins sont ensuite transférés du fouloir aux cuves de fermentation.
  • La macération peut commencer ! Au contact de la partie solide (le marc) qui se compose de la peau et des pépins, le jus se colore, développe ses arômes et tanins, c’est la macération. Le marc (la partie solide), remonte dans la partie supérieure de la cuve et constitue le « chapeau ». Afin d’intensifier la couleur, les arômes et la puissance des tanins, on procède à des remontages, grâce à des pompes, afin de remonter le moût (la partie liquide) au dessus du chapeau. Le marc est ainsi arrosé plusieurs fois par jour. La macération dure entre 2 et 5 semaines selon le choix de l’oenologue. Les grands vins rouges de garde nécessitent une macération prolongée afin d’obtenir une bonne structure et une aptitude au vieillissement. Mais si celle-ci est trop longue, on risque d’obtenir un vin trop tannique et astringent. L’oenologue et le vigneron, goûtent donc le moût régulièrement pour se rendre compte de l’action du remontage.
  • La fermentation : parallèlement à la macération et au remontage, le moût fermente sous l’action des levures du raisin. Il en résulte un dégagement de gaz carbonique CO2 et l’élévation des températures, C’est ce qu’on appelle la fermentation alcoolique. Le processus dure entre 5 et 10 jours.
  • Après la fermentation alcoolique et la macération, on récupère le jus par le bas de la cuve afin de séparer le jus des parties solides (le « chapeau de marc »). On appelle ce premier vin, issu de cette étape, le « vin de goutte ».
  • Après l’extraction du vin de goutte, le marc (qui retient encore du jus) est pressé raisonnablement pour obtenir le «  vin de presse ». Le vin de presse, c’est un peu la potion secrète de l’oenologue. Selon le vin qu’il souhaite obtenir, il pourra ajouter une proportion variable de vin de goutte à son vin de presse. 

De l‘élevage du vin à la mise en bouteille

L’élevage : C’est l’ensemble des « soins » apportés au vin depuis l’obtention du vin de goutte. Cela permet au vin de s’épanouir et de devenir un vin de qualité. L’élevage se termine par la mise en bouteilles.

  • La fermentation malolactic : C’est la deuxième fermention qui permet detransformer l’acide malique en acide lactique par l’intermédiaire de bactéries lactiques. Elle est recherchée sur presque tous les vins rouges car elle permet une stabilisation, une diminution de l’acidité et un assouplissement des vins. Ce processus dure entre 3 et 4 semaines, en barrique.
  • À Bordeaux, on élève en barrique de chêne français, de 225 litres (soit 300 bouteilles). Afin de maitriser l’effet du fût sur le vin, les vignerons mixes leur parc de barriques entre des neuves, des barriques d’un an et des barriques de deux ans.

À la fin de l’élevage, de 18 mois en moyenne après la fin de la récolte, les vins sont mis en bouteilles. Quelques semaines après leurs mises en bouteille, ils sont libérés sur le marché. 

Pourquoi acheter des « vins primeurs » s’ils sont livrés deux ans plus tard !?

Pour la récolte 2015, j’ai eu la possibilité d’acheter mes vins primeurs en juin 2016 et ils ont été livrés en mars 2018.

Pour le Château, c’est l’assurance d’obtenir des liquidités (en euros) pendant toute la période de l’élevage qui est longue et coûteuse.

Pour l’acquéreur, c’est généralement (mais de moins en moins le cas) la possibilité d’acheter des vins moins chers que lorsqu’ils sont disponibles sur le marché, deux ans plus tard. Même s’il est extrêmement rare que le prix final d’un vin soit inférieur à son prix en primeur, sont prix est depuis les folles années 2009 et 2010, le même.

Néanmoins, acheter des vins Primeurs permet d’obtenir des vins très recherchés et rares sur le marché, dans des formats différents et de les recevoir dans leurs caisses en bois d’origine.

Les vins rares et recherchés ne sont généralement plus disponible sur le marché lorsqu’ils ont atteint leur maturité car ils ont été achetés par des particuliers ou des professionnels de la restauration qui les conservent dans leurs caves, jusqu’à ce qu’ils soient prêt à être dégusté dans les meilleures conditions.

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